• Chapitre 6

    Chapitre 6

    CHAPITRE 6

    MALAISE

     

    Alika revint du centre d’achat, dans la soirée, et entra dans l’appartement. Balsa était assise sur le divan, Motoko couchée sur ses cuisses.

     

    « Ohayo, Oneesama.

    - Coucou Alika. Tu as fait de bons achats ?

    - Yep !

    - Tu t’es achetée quoi, je suis curieuse.

    - Deux brassières, des sous-vêtements, des bonbons, un livre, deux camisoles – débardeurs – pour mon cosplay Neko et même une jupe !

    - Beaucoup d’achats, cependant ne-

    - Dépense pas trop, je sais, ça devient bas sur ma carte. »

     

    Elle fila à sa chambre et dépaqueta le tout. Motoko se redressa soudainement et observa son amie dans les yeux.

     

    « J’ai oublié de te dire ça !

    - Quoi donc ? Quoi donc ?

    - J’ai envoyé mon CV pour travailler dans la Section 9 et je vais avoir mon entrevue demain !

    - La Section 9 ? C’est quoi déjà ?

    - C’est une organisation internationale, qui est en fait un réseau de lutte contre le terrorisme et de fonctionnement de l'unité anti-crime à la Commission nationale pour la sécurité publique. Ses agents sont autorisés à agir avec, ou sans, le consentement du gouvernement, car ils sont presque inconnus aux yeux du public. Ses membres sont parmi les meilleurs agents de cyberguerre dans le pays et par conséquent finissent généralement impliqués dans des affaires relatives à internet tels que le piratage et le cyberterrorisme.

    - Qu’est-ce que le cyber à avoir avec toi ?

    - Oh ? Tu ne savais pas ?

    - Quoi donc ?

    - Je suis à demi-cyborg.

    - Ah oui ! C'est vrai ! Désolée, j'ai la mémoire d'un poisson rouge.

    - Ça va. Je suis aussi plus lourde à cause de mes implants artificiels.

    - Et... qu’est-ce qui est cybernétique dans ton corps ?

    - Mon cœur et les muscles de mes jambes et de mes bras.

    - Mais le reste est humain ?

    - Oui. Tout comme toi et Alika. »

     

    Balsa poussa un cri de surprise quand elle sentit quelque chose de froid dans son dos.

     

    « De quoi vous parlez vous deux ? les accusa la plus jeune. J’ai entendu mon nom plusieurs fois.

    - On disait que t’étais une petite sœur qui avait bien mûri depuis son entrée au cégep.

    - Ah...

    - Au fait, pourquoi t’as les mains froides ?!

    - Crème glacée...

    - En hiver ?

    - Oui.

    - Soupe en été également, non ?

    - Oui. »

     

    La soirée se passa généralement bien, Motoko repartit en saluant ses amies. Elle entra dans sa voiture et démarra lorsqu’elle reçut un appel.

     

    « Moshi, moshiiiiiiii ? s’amusa-t-elle en décrochant.

    - Pitié Motoko, ne dit pas ça.

    - Je le fais à tout coup, Batou. Qu’est-ce qu’il y a ?

    - J’ai une nouvelle à t’annoncer.

    - Tu es enceinte ? blagua la cyborg.

    - Non, mais je veux savoir où tu es.

    - Chez Balsa-Chan et sa petite sœur. J’étais en train de partir.

    - Rejoins-moi.

    - Où ?

    - À un bar de stripteaser.

    - Pour vrai ?!

    - Oui.

    - Vrai, vrai, vrai, vrai, vrai ?

    - Oui.

    - (soupire) D’accord, alors je vais-

    - Non, pour vrai, je suis chez moi. Viens, c’est important.

    - D’accord... j’arrive. »

     

    Elle raccrocha et partit chez son ami Batou. Il l’accueillit et son chien de compagnie, un Basset Hound, au nom de Gaku, vint voir immédiatement la nouvelle arrivée qui le caressa sur la tête avant d’aller rejoindre son ami à la cuisine.

     

    « My god ! s’horrifia-t-elle.

    - Quoi ? s’enquit Batou.

    - Des canettes de bière partout, des vêtements çà et là, de la bouffe qui traine partout... vaisselle à moitié faite. Je comprends maintenant la raison de ton Céliba’.

    - Dois-je te rappeler que c’est toi qui as décidé de laisser tomber notre relation ?

    - Si, je m’en souviens, mais ce n’est pas ma faute. Je ne me sentais pas trop bien.

    - Tu as couché avec d’autres hommes sinon ?

    - Non, juste toi et Kuze... et deux femmes.

    - C’est vrai, tu es bisexuelle.

    - Et fière de l’être. Alors, de quoi voulais-tu me parler ? »

     

    Batou s’assit sur un des sofas et ouvrit une autre cane de bière.

     

    « Ça concernait l’envoie de mon CV dans la Section 9, fit-il.

    - Alors ? Accepté ?

    - Exactement ! Enfin... ils vont me faire passer l’entrevue et les tests. Si c’est réussi, ils me garderont une semaine, et si je réponds aux exigences demandées, je serai pris.

    - Moi j’ai mon entrevue demain.

    - Oh ! comme moi !

    - C’est vrai ?

    - Ouais, je suis sûr que tu seras choisie. T’es super forte, intelligente et tu es la plus douée.

    - Douée en quoi ?

    - Physiquement, tu es endurante, musclée... jolie également.

    - Merci des compliments, je n’oublierai pas.

    - Ah ! parce que tu oubliais ?

    - J’ai tellement de trucs en tête ces temps-ci.

    - Ouais... avec ce qui s’est passé avec ton ex-femme.

    - M’en parle pas ! s’irrita-t-elle. Pas pour le moment, en tout cas.

    - Désolé. »

     

    Un petit blanc s’imposa dans leur conversation et, finalement, le temps passa relativement vite alors qu’ils parlaient des fonctions de la Section 9, police de la sécurité publique.

     

    * * *

     

    Commencer à huit heures et ne partir qu’à dix-huit heures le soir, voilà ce que la plupart des étudiants devaient vivres les cinq jours durant la semaine au Cégep. Que les profs ne se demandent pas pourquoi deux ou trois élèves somnolent toujours en pleins cours, dorment même durant leur leçon ou prise de notes. Mais ce qui était le plus amusant, pour Alika, c’était de dessiner dans ses cours avec ses nouveaux marqueurs qui s’effaçaient. Elle en était encore toute épatée ! Quant à la cousine de Motoko, Naomi Kusanagi, c’était écrire en plein cours. Quand le prof, approchait, elle cachait sa feuille et faisait semblant de prendre des notes. Mais à ce cours-là, elle écrivait plus ou moins. Son chum, Fang Fang Huang, un jeune asiatique qui était d’une beauté incroyable, partageait le même cours qu’elle. La cause qui agaçait Naomi était fort simple : c’était son petit-ami et des filles essayaient parfois de lui prendre, ou même, lui jetaient des regards d’aguicheuses. En même temps, c’était légèrement compréhensible. Fang Fang avait un beau physique : il avait de longs cheveux bruns châtains qui descendaient à sa taille, de beaux yeux noisettes ambré et son visage avait de fins traits et il était toujours serein. Il était vraiment beau.

     

    « Arrête de leur renvoyer leur regard ! grogna Naomi.

    - Désolé. Mais je me sens trop fixé que je ne peux pas.

    - Je peux te débarrasser d’elles si tu veux.

    - Si tu veux... mais essaie que le professeur ne te vois pas.

    - T’inquiète. »

     

    Elle prit son efface et la sacrifia en la découpant en petits morceaux et les lança dès que l’une d’entre elles tournaient la tête vers son chum.

     

    « J’ai vraiment envie de leur mettre une baffe !

    - La violence n’est pas la meilleure solution, ma nymphe adorée.

    - Mais j’aime pas qu’on s’approprie du regard mon doudou à moi ! Ça fait un an et demi qu’on est ensembles.

    - Et ça ne changera pas.

    - Tant mieux, c’est ça que je veux conserver.

    - Tu es agressive aujourd’hui, sourit-il.

    - Tu trouves, doudou ?

    - Oui.

    - Bin, j’en ai marre moi de ces filles qui gloussent à chaque fois que ton regard croise le leur. Je voudrais bien les découper en morceaux et en faire une bouillie que je donnerais aux cochons ! »

     

    Fang Fang soupira et retourna à sa prise de notes. Naomi continua de lancer ses morceaux d’efface et toucha même une fille au front. Un fou rire faillit s’emparer d’elle et elle dut combattre toutes les envies de son corps de rire afin d’éviter le regard courroucé du professeur. Dès que le cours termina vers midi et demi, la jeune métisse s’accrocha au bras de son amoureux, comme un petit singe, signe d’avertissement à faire passer aux autres filles qui voulaient lui prendre. Son regard signifiait : « Pas touche, il est à moi déjà ! »

     

    À son second cours, Alika arriva dans sa classe de philosophie 101. Sa réaction fut telle, qu’elle en attira l’attention des quelques élèves ci-présents. Elle avait franchi la porte et avait reculé, l’air étonné. Elle regarda le numéro de la classe et l’allée dans laquelle elle se trouvait tout en observant son horaire dans son agenda. Le professeur arriva et la vit troublée.

     

    « Quelque chose ne va pas ?

    - C’est bien ici le cours de philosophie 101 ?

    - Oui. Je suis bien Gakai.

    - D’accord... »

     

    Alika rentra de nouveau dans le cours et adressa un regard qui voulait dire : « Mais tu fais quoi ici ?! » à sa sœur Balsa.

     

    « Le hasard a adonné.

    - Motoko n’est pas dans le même cours de philosophie que toi ?

    - Non, elle avait commencé à la session passée, moi c’est ma première.

    - Ah oui, c’est vrai. »

     

    Elle s’installa aux côtés de sa grande sœur puisqu’elle ne connaissait personne d’autre. Lorsque le prof prit les présences, il leur demanda si elles n’étaient pas des sœurs jumelles, ou justes des sœurs. Fièrement, Alika lui répondit que oui, elles étaient bel et bien des sœurs, et le début du cours commença avec comme sujet : « Comment était-ce possible que deux sœurs soient ensembles dans un même cours au cégep ? ».

     

    * * *

     

    Le trou horaire était une pause de trois heures, où personne n’avait de cours et pouvait faire des activités parascolaires, des travaux en équipe ou aller à leur club. Alika alla au club informatique continuer un travail. L’après-midi se passa sans encombre jusque vers dix-sept heures et quart. Elle ferma ses onglets et se leva.

     

    « Je vais y aller, déclara-t-elle.

    - D’accord, bye~, la saluèrent les autres amis du club. »

     

    Depuis un moment, elle avait mal au ventre. Non, ce n’était pas ses muscles, elle était capable de détecter les douleurs des courbatures, de la douleur des maux de ventre. Elle alla à la salle de bain, deux fois même, mais elle n’allait pas mieux. Dans sa cabine, après qu’elle se soit redressée, elle s’accota sur son manteau accroché au crochet avant de soupirer bruyamment. Elle se décida à sortir, se lava les mains et alla s’asseoir sur un des bancs coussins dans le couloir 1. Sans savoir pour quelle raison, elle sentit sa température corporelle montée d’un cran à un tel point qu’elle s’en essuya le front comme si elle avait couru. Elle retira également sa veste rose pâle qu’elle mit à terre. Elle voulait se lever pour aller au club informatique, mais elle se sentait de plus en plus mal. Elle décida de s’y rendre malgré tout. Motoko s’était branchée à un ordinateur. C’est à ce moment-là que la jeune étudiante entra dans le club. Alika fut prise de vertige, était étourdie et les couleurs étaient devenues plus clairs et sa vision était un peu floue.

     

    « Alika, ça va ? se renseigna Chagum.

    - Non... je ne me sens vraiment pas bien. »

     

    Il se leva et l’accompagna dans le couloir.

     

    « Viens, on va voir si l’infirmière est là. »

     

    Elle suivit son ami, mais s’arrêta et s’assit sur une chaise qui traînait. Elle déposa son manteau sur le sale plancher. Elle s’en foutait qu’il soit sale. Chagum revint, prit place sur l’autre chaise. La petite sœur de Balsa passa une main sur son visage et laissa échapper quelques larmes.

     

    « Je suis désolée... mais je ne me sens vraiment pas bien !

    - Mais ne soit pas désolée, tu n’as pas à l’être. »

     

    Il se rapprocha en trainant la chaise et prit Alika dans ses bras, sans aucune gêne et l’accota sur lui avant de passer une main dans sa nuque.

     

    « Tu as eu chaud ?

    - J’ai seulement une autre bouffée de chaleur...

    - Est-ce que tu veux des Advils® ?

    - Si ça peut aider.

    - Viens. »

     

    Ils se levèrent et filèrent à la case de son ami. Chagum lui demanda de l’attendre sur un banc, puis, une fois les médicaments donnés, il toucha à nouveau son dos.

     

    « Ta température semble s’être stabilisée (il toucha également son front). Encore un peu chaude, mais c’est moins pire que toute à l’heure. Tu avais mal ailleurs ?

    - Au cœur, j’avais mal au ventre, j’avais des vertiges... en ce moment, je me sens étourdie, et je me sens faible au niveau des jambes et j’ai envie de vomir...

    - Ton cœur battait-il fort ?

    - Je sais pas... un peu.

    - D’accord... tu veux texter à ta sœur ?

    - Lui dire de m’avertir quand elle terminera ?

    - Oui. Tu ne vas pas bien, je te dirai de la texter et de lui dire que tu veux partir.

    - Mais on doit attendre Motoko.

    - Texte-là également.

    - D’accord... t’es pas obligé de rester avec moi, tu peux retourner au club.

    - Mais non voyons ! Je vais rester avec toi.

    - Ah... justement, Motoko est au club d’info.

    - Je peux aller la chercher ! Je reviens, ne bouge pas.

    - Où veux-tu que j’aille avec mon mal de chien ?... »

     

    Il sourit et partit chercher la jeune cyborg.

    Balsa terminait son exercice en français lorsqu’elle reçut le texto de sa sœur. Intriguée, elle rangea ses choses et avait presqu’atteint la sortie lorsque Tanda attira son attention avec un regard interrogateur.

     

    « Tu pars déjà ?

    - Oui, Alika ne va pas bien.

    - Je vois, à demain !

    - Yep ! »

     

    Elle passa les trois portes battantes et retrouva Alika qui l’attendait sur un banc avec Motoko et Chagum. Balsa connaissait assez bien sa frangine pour voir qu’elle n’était pas dans son état normal.

     

    « Je me dépêche de prendre mes trucs et on part ! »

     

    La grande sœur qu’elle était couru – presque – à sa case, mit rapidement ses choses dans son sac, mit ses bottes à talons et enfila son manteau en un temps record avant de filer. Motoko marchait aux côtés de la jeune cégépienne.

     

    « Alika, accroches-toi à moi ou à Motoko, j’ai vraiment peur que tu t’évanouisses... t’as pas la même couleur non plus. »

     

    Sans broncher, Alika s’accrocha au premier bras qui apparut dans sa vision, soit, celui de Motoko et marcha jusqu’à la voiture de sa grande sœur. Motoko préféra s’installer en arrière, pour que Balsa conserve un œil sur sa plus petite.

     

    « Je vais fermer les yeux... me reposer, l’avertit-elle.

    - Fait comme bon te semble, je te réveillerai une fois qu’on sera arrivées. Si jamais tu as envie de vomir tente de m’avertir d’avance pour que je puisse arrêter.

    - D’accord. »

     

    Alors Alika ferma les yeux.

     

    « Qu’est-ce qui s’est passé ?

    - Elle ignore la cause, mais quand elle est venue au club, elle était vraiment blanche et pas dans son état naturel. Elle était chaude au niveau du visage et du cou également, quand j’ai vérifié son état avec Chagum.

    - Hum... (elle mit sa main dans le cou de sa sœur) Pourtant sa température semble normale.

    - Bin... Sa température est remontée, puis est redescendue. Ça a fait ça deux fois.

    - Quand on va arriver, je vais lui faire couler un bon bain et elle ira au lit.

    - Je pense que quand tu ne vas pas bien, tu penses à ton lit justement.

    - Le meilleur couple ever avec nous. (elle toucha également son front avec l’intérieur de son poignet)

    - Exactement.

    - Elle ne semble pas faire de la fièvre.

    - On regardera la cause plus tard.

    - Tu as surement raison. »

     

    Arrivées à leur appartement, Balsa examina minutieusement sa sœur, un peu comme leur mère défunte quand elle était plus jeune. Elle prit ses doigts entre ses mains et les observa.

     

    « Tu as fait de la peinture ?

    - Non...

    - Tu as froids ?

    - Un peu, mais c’est seulement quelques secondes entre ta voiture et la maison. Je n’ai pas pu avoir aussi froid en peu de temps.

    - Fais-moi voir tes pieds.

    - (elle retira ses bas et souleva lentement sa jambe) Voilà.

    - Ils sont froids également. Je vais te faire couler un bain, en attendant, va te reposer. Je te réveillerais quand il serait prêt.

    - D’accord. »

     

    Motoko se rapprocha de son amie et l’observa du cadre de porte de la salle de bain.

     

    « Comme dit avant : tu agis vraiment comme une mère.

    - Merci... je dois le prendre positivement ou... ?

    - Positivement, oui.

    - D’accord. Tu sais, ma petite sœur est spéciale... dans les deux sens. (Elle se pencha proche du bain, retroussa ses manches, appuya sur le bouchon pour bloquer la sortie d’évacuation et fit couler l’eau) Ce n’est pas quelqu’un qui va se lamenter de son état physique, elle va essayer de camoufler ses symptômes de sorte que personne ne voit qu’elle a mal. Mais en même temps, elle semble fragile, c’est une fille délicate, plus que moi en tout cas. Alors quand elle ne va pas bien, ça parait un peu...

    - Un peu ? Un peu beaucoup, rectifia Motoko.

    - Sûrement.

    - Ça ne dérange pas que je sois avec toi ?

    - Pas du tout.

    - Au fait, j’ai une question.

    - Vas-y.

    - Depuis combien de temps Chagum et Alika se connaissent ?

    - Depuis l’école primaire, la maternelle même. Je l’ai souvent gardé aussi quand ils étaient plus jeunes.

    - Je voulais savoir. Je me demandais s’ils sortaient ensembles. Ils s’entendent vraiment bien.

    - C’est vrai. Mais non, ils ne sont pas ensembles, enfin... pas à ma connaissance. Ma sœur n’a pas encore digérée ce que lui a fait son ex, alors elle ne veut plus être blessée, donc son céliba’ ne la dérange pas trop. Ou du moins je suppose.

    - Et toi, ton céliba’ te dérange-t-il ?

    - Parfois. Et toi ? Je te renvoie la même question.

    - Hum... pas encore. »

     

    Balsa alla réveiller sa petite sœur pour son bain et le reste de la soirée, Alika ne fit que dormir. Motoko et elle mangèrent de la soupe, soupe que la jeune étudiante ne mangea que deux heures plus tard, soit vers vingt-et-une heures. La cyborg reçut un texto de sa cousine, lui disant qu’elle passait dans le coin et qu’elle pouvait la ramener si elle le voulait.

     

    « On se voit prochainement, demain c’est Vendredi...

    - Et on fait l’amour ! rigola Balsa.

    - Exactement !... Bref, et j’ai aussi mon entrevue à la Section 9.

    - Oui. Bonne chance, ou plutôt... merde.

    - Merci. Et tu me donneras des nouvelles de ta sœur, ça m’inquiète.

    - Bien sûr.

    - Prends aussi rendez-vous avec votre médecin de famille. Des symptômes de ce genre ne sont pas à négliger.

    - J’en prendrai note. Soit prudente.

    - Merci ! »

     

    ♦ ♦ ♦ ☆ ♦ ♦ ♦

    Voilà la fin du chapitre 6 !

    J’espère que vous suivez toujours aussi bien, sinon, demandez ;) Et que ma fanfiction vous plait pareil, même si c’est ma première sur deux animes complètement différents.

    Pour vous aider, le malaise qu’Alika a eu, je me suis inspirée de moi-même. C’est ce que j’ai eu de je n’ai aucune idée de ce que j’ai ressenti ce soir-là. J’aime bien m’inspirer d’éléments réels de ma vie et compagnie. :P Ça fait plus réel.

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